Notre partenaire GoFlint vient de présenter la deuxième édition de son observatoire et publie un classement des tarifs moyens pour les logements énergivores en France. Avec une augmentation notable du nombre de propriétés classées F et G en vente récemment, la performance énergétique devient un critère déterminant lors des négociations. Voici les détails.

L'augmentation est remarquable ! Selon GoFlint, qui publie son observatoire et un classement des tarifs moyens pour les logements classés E, F, ou G, le marché a vu une hausse significative du nombre de ces logements énergivores mis en vente. Les propriétés avec un mauvais classement énergétique subissent une baisse de prix notable, surtout pour celles avec de nombreuses pièces, selon GoFlint. En revanche, les appartements de petite taille (du T1 au T3) attirent davantage les acheteurs.

L'observatoire note une réduction des prix à Paris pour le quatrième trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent, avec un prix au mètre carré diminuant de 11.088 à 11.018 euros, soit une baisse de 70 euros. Cette situation s'explique par le fait que 62,9 % des nouvelles offres sont classées E, F, ou G. Pendant ce temps, les prix ont augmenté dans les Hauts-de-Seine (de 7.176 euros/m² à 7.265 euros/m²). Paris demeure ainsi le département où les logements peu performants sont les plus onéreux, suivi par les Hauts-de-Seine, la Savoie, le Val-de-Marne, et les Alpes-Maritimes.

En revanche, GoFlint met en avant les cinq départements où le prix au mètre carré pour un logement classé F ou G est le plus bas. La Nièvre occupe la première position, avec un prix moyen de 834 euros/m², suivie de la Creuse (le département avec le plus grand nombre de logements énergivores, à 978 euros/m²), l'Allier (1.056 euros), l'Indre (1.083 euros), et la Haute-Saône (1.087 euros).